Pendant que l'on se bat dans le Kivu, et dans le Nord-Kivu en particulier, le grand seigneur de guerre Laurent Nkunda voit les Etats Unis d'Amérique lui proposer un exil, s'il ne veut pas se rendre au gouvernment congolais. En effet, Timothy Shortley, conseiller chargé du suivi des conflits dans le cabinet de la secrétaire d'Etat adjointe américaine, Mme Jendayi Frazer, a parlé à Laurent Nkunda, général déchu poursuivi par la justice congolaise.
Au terme de cette conversation, les Etats-Unis ont annoncé le vendredi 30 novembre 2007, avoir invité Laurent Nkunda à se rendre aux FARDC ou à s'exiler afin d'éviter une effusion de sang avec les FARDC.
Ceci est choquant parce que cet exil ne devrait pas empêcher que la justice soit faite quant aux grandes violations des droits de l'homme, massacres, vols... qui s'opèrent dans le Kivu depuis déjà un peu plus de dix ans. Et tout le monde sait bien que Laurent Nkunda en est l'un des principaux auteurs, et que les Nations Unies et la Communaute Internationale ont la possibilité d'arrêter Nkuda et le remettre à la justice international... du moins s'ils ont le souci que justice soit faite.
La déclaration de Mme Frazer est faite avant la rencontre d'Addis Abeba où Washington entend jouer un rôle majeur pour rapprocher Kinshasa et Kigali au sujet des groupes armés qui écument l'Est de la RDC.
En effet, elle s'exprimait ainsi avant le voyage de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice en Ethiopie pour des entretiens sur la stabilité de la Corne de l'Afrique et de la région des Grands Lacs. Depuis le 1ier décembre, la RDC a présenté un plan militaire à Kigali pour amener les éléments des groupes armés nationaux ou étrangers au brassage ou à prendre l'option d'un retour volontaire ou forcé. Cette décision est conséquente à l'accord de Nairobi paraphé entre les gouvernements congolais et rwandais qui ont ciblé les FDLR et les groupes armés congolais dont celui de Laurent Nkunda.
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