samedi 27 octobre 2007

AGES asbl Action pour le Genre, l'Education et la Santé





L'Action pour le Genre, l'Education et la Santé.
Brève historique.
Dénommée Action pour le Genre, l’Education et la Santé, elle fut créée le 05 Octobre 2005, après adoption de ses statuts légaux à l’unanimité par ses membres. Elle avait commencé ses activités à la même date sous l’autorisation de l’Administrateur du Territoire Assistant Résident à Birava en attendant l’autorisation de la division provinciale de la justice et garde des sceaux. Cette dernière lui fut délivrée le 17 Juin 2006 sous le N° JUST. G.S.112/S-KV 2257/ 2006 conformément à l’esprit des articles 4, 5, 6, ,8 et 57 de la Loi N° 004/2001 portant dispositions générales applicables aux Associations Sans But Lucratif du 20 Juillet 2001 et aux Etablissements d’utilité publique et de l’article 37 de la constitution de le République Démocratique du Congo.

Action pour le Genre, l’Education et la Santé est une organisation non gouvernementale (ONG) congolaise engagée dans la promotion de la population rurale. Ceci étant, son objectif spécifique reste la promotion socio- économique de la femme rurale et de son environnement. Par ailleurs, il est à noter que AGES est apolitique.

Mission et Objectifs

Pour parvenir à son objectif, l’AGES privilégie deux secteurs qu'il trove prioritaires, le secteur éducatif et le secteur sanitaire. La femme rurale restant la cible bénéficiaire privilégiée de ses actions.
Pour le secteur éducatif,l’AGES se spécialise dans la lutte contre l’analphabétisme en prenant en charge les frais scolaires des enfants vulnérables (orphelins, enfants de la rue, les enfants en situation difficile, ….), en créant des centres d’alphabétisation des adultes, et en créant des centres de formation professionnelle pour les adultes (tricotage, couture, foyers sociaux, art culinaire, …).
Concernant le secteur sanitaire, L’AGES se spécialise dans l’amélioration des conditions sanitaires et de l’habitat. Ainsi, elle est spécialisée dans la prévention et la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le SIDA. En rapport avec ce secteur, ses objectifs sont :
- sensibiliser l’opinion sur le danger et le risque des IST/SIDA
- Promouvoir les différentes méthodes et/ou moyens de lutte contre les IST/SIDA
- Lutter pour les droits des victimes du VIH/SIDA
- Réintégrer les séropositifs et les personnes malades du VIH/SIDA dans la société et dans leurs familles respectives
- Doter les populations rurales d’un cadre d’information de réflexion et d’échange sur le VIH/SIDA
- Créer un club de partage et de témoignage des séropositifs et des malades de VIH/SIDA
- Prendre en charge les séropositifs et les malades du VIH
- Doter les populations rurales d’un centre de dépistage volontaire des IST/SIDA et plus accessible à tous.
N.B. Ces objectifs s’inscrivent dans l’objectif du Programme National de Lutte contre le Sida (PNMLS).

Qui finance nos projets?

Ce sont des organisations tant nationales qu’internationales à qui l’AGES a soumis l’un ou l’autre projet s’inscrivant dans le cadre de leurs objectifs. Il est aussi à noter que l’AGES trouve quelques fois des financements de la part des personnes physiques de bonne volonté qui veulent aider la population de Kabare, dans le Sud-Kivu.
En outre, certains projets sont financés en tout ou partie par l’autofinancement grâce aux contributions des membres de l’AGES.

Contacts

Jean Marie NYAMULINDA MUBULANYI ou MUZIGIRWA Augustin +243 998823968 , +243 997182477
Email: biravagres@yahoo.fr

Pour plus d'informations sur cette association, vous pouvez contacter le P. Joseph Bavurha Bahati, 10 Allée de l’Aubisque, Apt 15, 31770 COLOMIERS/ France, Tél. +33 673 632 377 ou + 33 561 716 968. Email. bavurhajo@hotmail.com ou bavurhajo@gmail.com

vendredi 26 octobre 2007

APED asbl : Action pour la Paix, l'Education et le Développement





Action pour la Paix, l’Education et le Développement (APEDasbl)

Historique

Après une dizaine d’années d’expérience sur terrain dans le secteur de l’Éducation des adultes et du Développement Communautaire, les membres de l’Action pour la Paix, l’Éducation et le Développement, « APED »en sigle, ont eu le souci de combler les besoins de la population en matières de Paix et de l’information, d’animation, de vulgarisation, de cohésion sociale, de mobilisation pour des efforts collectifs. Ayant constaté que les actions de cohabitation pacifique, d’alphabétisation, et celles d’autopromotion de la base ne sont pas suffisamment vulgarisées. Ils ont constaté avec inquiètude que la sous-information a plongé des nombreuses populations dans l’ignorance et l’isolement. C'est ainsi que les membres pionniers (05) ont convenu de créer cette association de développement, apolitique et non Gouvernementale depuis juillet 1999.

Reconnaissance officielle par les pouvoirs publics
N° F92/9921, du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux du 29/09/2006 et par la Décision du Ministère du Développement Rural n° 10/0014/SG/DR/2006 du 29 Décembre 2006.
Certificat de Dépôt n° JUST.G.S. 112/S-KIVU/1513/2003 du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux de la Division Provinciale du Sud-Kivu du 05/ 11/2003 et l’Autorisation de Fonctionnement Provisoire d’une association du 11/10/2002 du Territoire de Kalehe.
Mission.

L’APEDasbl est une association d’éducation des jeunes et des adultes, apolitique et sans but lucratif. Elle a pour mission l’accompagnement des groupes de base constitués en centres d’alphabétisation et noyaux de Paix ou Groupements de base dans leurs démarches d’auto promotion, de structuration paysanne et de gestion. L’action n’est pas perçue comme un but en soi, mais un moyen dans la mesure où il s’agit de rechercher avec les groupes de base la clé de lecture de tout leur environnement afin de l’améliorer.
Dans cette optique, le processus débouche sur des groupes de néo-alphabétisés qui constituent de véritables noyaux de rayonnement qui cherchent à résoudre, avec les potentialités locales, les problèmes du vécu quotidien : production et transformation alimentaire (agriculture-élévage-pêche) ; transport lacustre, habitat, santé, environnement, droits fondamentaux, éducation civique et éducation à la paix, etc.

- Objectifs

APED poursuit comme objectifs :

Ø Renforcer la capacité de la population paysanne dans la cohabitation, la gestion pacifique des conflits, la paix, la défense des Droits Humains et l’éducation civique ;
Ø Appuyer la démarche d’autopromotion et de structuration des groupes de base ;
Ø Renforcer les groupes de base dans les capacités de gestion, d’organisation et d’animation-sensibilisation ;
Ø Renforcer l’alphabétisation conscientisante à travers tout son rayon d’action ;
Ø Renforcer le pouvoir de la femme à travers le Genre.

Domaines / secteurs précis d’intervention :

- L’Alphabétisation conscientisante,
- L’ Education à la paix,
- La sécurité alimentaire,
- Le micro-crédit villageois,
- Le Genre,
- Le Plaidoyer.- Localisation des activités actuelles

Contact

E-mail : apedasbl@yahoo.fr
Tél. +243 813 184 668, +243 998 625 360, +243 998 675 659
- Bureau de liaison: (ex. Bâtiment Hotel KEBA) n° 94-96, av. P.E.Lumumba, IBANDA.
- Bureau de représentation : Kalehe - Centre
- Personnes responsables
- Jules NTEBA BAKUMBA : Président du Conseil d’Administration: +243 998 674 684
- Jules Joseph KANJIRA M. : Coordinateur, +243 813 184 668

Pour plus d'information sur cette association, vous pouvez contacter le P Joseph Bavurha Bahati ( bavurhajo@gmail.com) tél: +33 561 716 968 ou +33 673 632 377, 10 Allée de l'Aubisque, Apt 15, 31770 Colomiers/ FR

AGIRasbl Action Genre et Initiatives de Renforcement





AAction Genre et Initiatives de Renforcement EGIRasbl
Historique
Il a été créée, en Août 2005, une association, apolitique, non confessionnelle et sans but lucratif dénommée Action Genre et Initiatives de Renforcement en sigle AGIRasbl, selon la législation Congolaise régissant les ONGD, Loi n° 004/2001 du 20 Juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique.
N° JUST.G.S. 112/S-KV/2450/2007

Motivation

La population de Bitale/Bunyakiri, en particulier celle du Territoire de Kalehe en général, vit essentiellement de l’agriculture de subsistance, du petit commerce et de l’élevage du gros et petit bétail. Mais avec les guerres à répétition que subit cette population, toutes les activités ont connu un handicap qui ne peut être réparé que par le concours de différents acteurs sur le terrain entre autres la population, les association, ONG et l'Etat
L’insécurité dans les milieux fait que l’agriculteur ou le paysan ne puisse plus accéder à son champ, le vendeur ne peut plus accéder au marché ; et par conséquence, l’insécurité alimentaire sévit dans tout le milieu.

Le non accès à l’information et à l’éducation au niveau local par la population et surtout par la femme fait que cette dernière reste dans l’ignorance. Cette même femme qui a été depuis longtemps objet de violence continue à l’être aujourd'hui.
Et d’autres problèmes corollaires à cet état de chose continuent à plonger cette population dans une misère indescriptible et chronique.

Objectifs.

AGIRasbl poursuit comme objectifs :
Global : Contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques du paysan et de la femme rurale.

Objectifs spécifiques :
-Contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages,
-Plaider pour la sécurité et la réintégration de la femme par des initiatives de renforcement et de développement communautaire,
- Assurer à la femme rurale un meilleur accès à l’information et à la formation

Stratégies d’intervention

Ø Plaidoyer et Genre.
- accompagnement psycho-social des populations retournées en priorité les femmes paysannes,

Ø Renforcement de la Sécurité alimentaire :

- Appui en technique de conservation des sols,
- Appui à la pisciculture,
- Appui à l’agri-élevage,
- Accompagnement des femmes dans les activités de micro-crédit rotatif.
Ø Information et formation
Ø Education sous toutes ses formes,
Domaines d’intervention

- L’Alphabétisation conscientisante,
- L’éducation civique,
- La sécurité alimentaire,
- Le micro-crédit rotatif,
- Le Genre et le Plaidoyer.
- Réhabilitation des infrastructures et réintégration sociales

Conctacts
Action Genre et Initiatives de Renforcement
Mme Gisèle Faida, responsable de l'association.
Tél: +243 813 185 892
E-mail : agirasbl@yahoo.fr ou giselefaida@yahoo.fr
Territoire de Kalehe
Chefferie de BULOHO
BITALE/ BUNYAKIRI

Pour plus d'infos sur cette association, vous pouvez contacter le P Joseph Bavurha Bahati ( bavurhajo@gmail.com) tél: +33561716968 ou +33673632377, 10 Allée de l'Aubisque, apt 15, 31770 Colomiers/ FR

ADEFE, Action de Développement pour l'Enfant et la Femme





L’Action de Développement pour l’Enfant et la Femme, ADEFE en sigle
est une association sans but lucratif ( asbl) de droit Congolais à caractère apolitique et non confessionnel créée en mai 2004.

I. Historique

ADEFE est née du constat de l’acuité des besoins d’encadrement et de prise en charge de la population après une longue période de forte turbulence observée dans la région de Grands Lacs en général et dans la Province du Sud Kivu en particulier. Quelques acteurs multidisciplinaires prennent conscience de la situation précaire dans laquelle vivent les populations et se décident d’agir.
En janvier 2004, une équipe réduite de quatre personnes conduites par Venant BASHIGE se lance dans un travail de recherche-action dans le Nord de la collectivité chefferie de Kabare, dans les îlots et littorales du Lac Kivu.

II Domaines d’intervention
- Alphabétisation conscientisante,
- Sécurité alimentaire à partir del’agriculture, l’élevage et la pêche,
- Genre et promotion de la femme et de l’enfant
- Eau, assainissement, protection et conservation de l’environnement
- Micro crédit,
- Structuration des groupements paysans
- Une gestion saine de l’environnement
-Une dynamique féminine forte et autonome
- Une prise en charge scolaire des enfants
Contacts
ADEFE Asbl
"Le mieux être, l’avoir plus et la paix de tous peuvent être atteints seulement avec la prise de conscience collective et l’implication de tous ensemble pour l’intérêt collectif."
Email: adefe2004@yahoo.fr­
Tél : +243.812. 120. 4 50

Pour plus d'informations, vous pouvez aussi contactez le Père Joseph Bavurha B, email: bavurhajo@gmail.com, tél: +33561716968 ou +33673632377, 10 Allée de l'Aubisque, apt 15, 31770 Colomiers/ FR

jeudi 25 octobre 2007

Les secteurs et les lieux de forte détresse!





La situation que vivent les populations du Kivu ne peut être abordée que dans une vision globale. Le premier élément incontournable est certes l'installation d'un Etat "vraiment" démocratique, avec des hommes politiques moins corrompus, travaillant au bien du peuple, maitraisant la sécurité du pays, le retour de la paix, la neutralisations de toutes les forces négaitives qui agissent un peu partout dans le pays... et tout particulièrement à l'Est du Pays, et particulièrement dans le Kivu , une véritable implication de la communauté internationale pour demander aux pays voisins tels que le Rwanda, le Burundi et l'Uganda... d'arrêter toute invasion du Congo, les massacres, vols, viols et les pillages de ses ressources. Tout cela exige une solution globale.Pour l'instant, on n'en est pas encore là. Pourtant, il faut que les gens vivent.

Certains secteurs me paraissent pour l'instant prioritaires.
D'abord la sécutité et la paix. On est très loin de ce rêve en dépit des forces de l'Onu et des FARDC ( Forces Armées de la RDC) fortement présentes dans la région. La guerre se poursuit et les milices sont toujours fortes. Il y a chaque jour des massacres, tueries, viols, vols, violatios massives des droits humains... Dans certains villages, les gens dorment le soir sans espoir de se réveiller vivant le lendemain à cause des attaques quotidiennes des milices, rebelles ou même des l'armée loyaliste.
La santé : c'est un secteur qui mérite une attention toute particulière. Il y a le BDOM ( Bureau Diocésain des Oeuvres Médicales) qui essaye de prendre en charge les hopitaux et les centre de santé. Il fait un travail remarquable. Ce travail est malheureusement méprisé et foulé aux pieds par les milices qui attaquent les centres de santé et hôpitaux, détruisent et pillent matériel médical. Dans certains coins du Kivu, les groupes rebelles ne permettent pas un accès du BDOM à tous les centres de santé. Avec la guerre et la présence de toutes les milices, des viols sont massivements commis sur des femmes et des enfants. Parmis les conséquences, nous observons un developpement et une expension vertigineuse du Sida dans le Kivu. Des filles qui deviennent des mères à cause des viols, beaucoup sont séropositves, des enfants traumatisés et sans "père". Ces femmes et enfants sont malheureusement parfois rejettés par la société. Ils sont pris en charge par des paroisses, maisons religieuses, associations laïques qui, malheureusement, manquent parfois de moyen. Je crois que ces femmes et ces enfants sont les plus fragilisés dans cette sitution. Comme dan toutes les guerres, les femmes et les enfants sont les plus vulnérables. A la question de la santé est liée celle de l'alimentation : dans un pays où les gens vivent de la petite agriculture de subsistance, la guerre ( déplaments, fuites en forêt, pillages des récoltes par les rebelles et milices...) ne permet plus aux gens de travailler ou de bénéficier de leurs terres. D'où, les populations sont condamnées, en attendant le retour de la paix, à mourir de faim si aucune association ou organisme ne leur vient en aide.


L'éducaltion ( scolarsation et alphabétisation) : Dans un pays où l'Etat est démissionaire depuis plusieurs décennies, l'éducation a été totalement prise en charge par les parents qui s'organisent dans chaque établissement scolaire, de la maternelle à l'université. Au fait, ce sont les parents ( pourtant dépourvus de tous) qui payent depuis 20 ans les enseignants et le fonctionnement dans chaque établissement scolaire. Ces frais sont mensuels. En moyenne, il faut estimer entre 100 et 150$ la sommes à payer par année scolaire pour qu'un enfant de primaire puisse étudier... Cette somme est impossible à trouver pour le parent Congolais moyen. La conséquence, c'est que des enfants ne vont plus à l'école. Ils restent dans la rue. Et le grand danger, c'est qu'ils sont exploités par les milices et rebellions, ils s'enrolent ou sont enrolés de force dans les différentes milices, se mettent à voler, ils développent le banditisme des quartiers. Bref, tous ces centaines des millions d'enfants sans éducation constituent un sérieux problème pour le futur de tout un pays. Quel est l'avenir d'un pays où les enfants n'ont pasaccès à l'instruction? Certains enfants, se mettent même à faire de petits commerces pour pouvoir payer eux-même leurs scolarités.... Mais, le résultat c'est qu'il n'ont plus le temps d'étudier et faire les devoirs. Certains enfants doivent même faire vivre leurs familles.
Aussi, il y a une un fort taux d'analphabétisme dans le pays, avec plusieurs générations qui n'ont pas bénéficié d'une instruction de base. Bref, on se retrouve avec des centaines des milliers d'adultes qui ne savent ni lire ni écrire,une situation dramatique plus accrue dans les villages que dans les villes... même si cette même situation existe aussi dans les villes.
Devant ce grave prpblème d'éducation, certaines paroisses et associations cherchent à promouvoir l'éducation et l'alphabétisation en prenant en charge les enfants vulnérables, orphelins pour assurer leur scolarisation. Elles organisent aussi la formation des adultes à différents métiers, comme la menuisierie, maçonnerie pour les garçons, la coutûre pour les filles... tout en y associant l'apprentissage de la lecture et de l'écriture

Pourtant, ces paroisses et associations qui font ce travail extraordinaire n'ont pas de moyens. Elles dépendent exclusivement des financements extérieurs, grâce aux personnes physiques ou morales, des organismes ou associations qui acceptent de participer à cette mission en parrainant des enfants pour leur scolarisation, des projets de formation, d'alphabétitation...

Je vais mettre sur une page la liste de certaines associations locales qui agissent dans ces secteurs prioritaires, à mon avis, pour que ceux qui veulent ou peuvent puissent les aider, après s'être rendu compte de leur missions et objectifs spécifiques

mercredi 24 octobre 2007

Une Eglise très jeune, mais vivante






On ne peut pas parler du Kivu sans parler du diocèse de Bukavu, ce dernier ayant joué et qui joue un rôle important dans la vie du peuple Kivutien en général, et tout particulièrement du peuple sud-Kivutien. Cette Eglise a su communiquer, avec courage et déterminations, l'amour de Dieu et le salut que nous apporte Jésus. Dans un contexte historique très difficile, marqué par des conflits armés et des guerres successives, cette Eglise a su donner courage au peuple. Là où personne ne pouvait plus parler, elle a été la seule, avec d'autres conféssions chrétiennes et la société civile, à avoir le courage de parler pour le peuple, dénonçant le " mal de la guerre dite de libération". Elle en a payé le prix parce que bcp de fidèles, pretres, religieuses et reilgieux, évêques ont été assassinés par les différents groupes rebelles. Dans un pays où l'Etat est démissionnaire despuis plusieurs décenies, c'est l'Eglise, pourtant pauvre et dépourvue des moyens, qui a pu promouvoir l'éducation, la santé, le développement socio-économique de la Région. Cette mission, elle la reçoit du Seigneur qui veut sauver l'homme "entier", fait de corps et d'âme.

Je voudrais seulement mentionner les 5 derniers archevêques de Bukavu. Actuellement, c'est Mgr François-Xavier Maroyi Rusengo, successeur de Mgr Charles Mbogha décédé en octobre 2005, lui-même successeur de Mgr Emmanuel Kataliko décédé en 2000 après un long exil forcé par les rebelles. Avant lui, c'était Mgr Christophe Muzihirwa, assassiné par le rebelle en 1996 quand la ville de Bukavu tombe entre les mains des rebelles de l'Afdl. Avant lui, c'était Mgr Mulindwa Mutabesha, premier archévêque congolais de Bukavu jusqu'en 1993.

Les cérémonies pour le centenaire de l'évangélisation de Bukavu ont commencé par un pèlerinage à Nyangezi. C'est là que, le 15 septembre 1906, à 9 heures du matin, sont arrivés les premiers missionnaires, des Pères Blancs. Les célébrations du centenaire de l'évangélisation de Bukavu ont duré deux ans, réparties en plusieurs moments. Le premier, du 15 septembre 2005 au 15 septembre 2006, durant lequel, les associations et les mouvements, les communautés religieuses et paroissiales, sont invitées à multiplier les rencontres, les retraites spirituelles et les pèlerinages. On demande à chaque institution de mettre par écrit son histoire dans l'archidiocèse. Pendant la deuxième phase, du 15 septembre 2006 au 15 septembre 2007, les paroisses, les associations, les mouvements, les communautés religieuses ont fêté leurs propres patrons et fondateurs, dans la perspective du centenaire de la fondation de l'Église à Bukavu. Parmi les cérémonies qui ont marqué ce centenaire, signalons l'ordination presbytérale de 8 diacres à Nyantende le 12 août 2007. Et c'est le 15 septembre qu'ont pris fin les cérémonies marquant ce premier centenaire du diocèse

lundi 15 octobre 2007

Les 20 dernières années! Brève histoire

L'histoire du Kivu pendant les vingt dernières années est, il faut l'avouer, assez triste. Elle commence avec la scission de la grande province du Kivu en deux provinces autonomes. Cette scission pourrait être prise pour un avantage ou un désanvantage. Les années quantre-vingts dix sont marquées par l'avènement du multipartisme, quand le président Mobutu Sese Seko, à la tête du Zaïre depuis 1965 accepte la suppresion de son système politique à Parti Unique, le MPR ( Mouvement Populaire de la Révolution).
On a alors vu plusieurs centaines de parties politiques se former un peu partout dans pays, comme des champognons. Cela n'a pas duré parce que quelques années après, le président Mobutu reprend les choses en main, supprimant les acquis de la Conférence Nationale Souveraine, dont le président et l'organisateur principal était Mgr Mosengwo Pasinya Laurent, l'actuel président de la Conférence Episcopale nationale du Congo.

Le premier ministre, Tchisekedi Wa Mulumba Etienne est limogé quelques mois seulement après son éléction par la CNS ( Conférene nationale Souveraine). Plusieurs hommes politiques de l'ancienne opposition sont débauchés par Mr Mobutu, et ils ont eu tous le temps de se disqualifier parce qu'ils acceptent tous les postes proposés Mobutu au sein des différents gouvernements qui se sont succédés à une vitesse virtigineuse. Ils nommaient et révoquaient les gouvernements du jour au lendement. Tous ceux qui constituaient des vraies alterntives à Mobutu comme N'guz I Karl Bond, Tchisekedi, Birindwa, Kengo Wa Dondo... se sont pervertis politiquement et la nation qui a tant souffert de dictature désespèrait.
Plus à l'Est, les voisins du Zaïre vivent les mêmes difficultés d'instabilités politiques. Au Burundi, des coups d'Etats se succèdent, des élections sans suite... Au Rwanda, le FPR ( Front Patriotique Rwandais) multiplie les attaques en provenance de l'Ouganda, qui sconstituait sa base arrière. Le Régime de Habyarimana Juvénal, fait appel aux armées des Etats voisins, en particulier du Zaïre.

C'est là que commence le calvaire du Kivu. Les armées de Mobutu se déploient en masse à l'Est de la Rdc, dans le Nord et le Sud Kivu. Ces militaires, même s'ils ont pu empêcher le FPR de prendre le pouvoir à Kigali entre 1990-94, ont cependant volé, violé et tué, tant au Rwanda que dans le Kivu où ils étaient basés. J'etais très jeune à l'époque et je me rappelle que le seul fait de voir un beret rouge ou vert ( armée de l'air ou de terre) succitait une pannique. Ils étaient sans pitié, de vrais sauvages!

Le destin du Kivu est étroitement lié à celui du Rwanda et du Burundi voisins. En avril 1994, l'avion du président rwandais Habyarimana est abattu et ce dernier est tué. C'est le début de la guerre et du génocide rwandais.

L'Est du Congo a accueilli un premier groupe des refugiés : es Tustsi du Rwanda qui étaient menacés. Il ont été, bien accueillis. Je me rappelle qu'en 1994, j'étais à l'internat dans un lycée privé catholique de Bukavu : nous avons vécu dans cet internat scolaire avec deux jeunes rwandais. Une école maternelle non loin de notre lycée a été habitée pendant des mois par un groupe de refugiés.

De l'autre côté du lac Kivu, le FPR dirigé par Mr Kagame Paul, prenait le pouvoir. Des centaines de milliers des Hutus sont arrivés à leur tour à Bukavu et à Goma. Evidemment, les Tutsi,ce premier groupe refugié commencait à rentrer au Rwanda. Ils avaient désormais le pouvoir. Certains Tutsi qui vivaient au Congo depuis plusieurs générations sont aussi partis au Rwanda, qu'ils acceptaient désormais comme étant leur vrai pays. Des copains de classe sont partis... et ils sont bien installés au Rwanda. Il est vrai qu'il n'était pas facile d'organiser le retour de refugiés Tutsi dans la mesure où Hutu et Tusti se sont croisés sur le sol Congolais et les milices des deux ethnies étaient animés par des sentiments de vengeance.

Des camps de refugiés Hutu se sont constitués au Nord et au Sud Kivu. Un déploiment humanitaire jamais vu a été observé au Kivu. Parmi les refugies, toutes les couches sociales étaient mêlées : riches, pauvre, intellectuels et analphabètes, catholiques, protestants, musulmans..., enfants, jeunes et vieux, militaires, milices et innocents... par centaines de milliers. Toutes ces nouvelles populations se sont installés en ville où en périphéries, au bord du lac Kivu. Les refugiés préféraient ne pas s'éloigner de leur pays dans l'espoir d'y retourner un jour. Plusieurs tentatives de retour au pays par les armes ont echoué d'ailleurs.

Entre 1994-1997, on peut dire que les refugies Hutu ont vécu au Congo, aidé par les populations locales, mais aussi et essentiellement par le HCR ( Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés) et certaines organisations internationale. Cependant, entre 1996-97 peut être considéré comme le début des opérations militaires de l'AFP ( l'actuelle armée Rwandaise) à l'est du Congo. Des commandos de l'APR ont attaqué plusieurs camps des refugies, opérant des massacres.

Le but de ces attaques était d'obliger les hutus, -ceux qui se sentaient innocents, de rentrer au pays, de venger le génocide, de tester la force de l'armée de Mobutu. Ces attaques n'ayant pas atteint l'objectif envisagé, le régime de Kigali, soutenu par les Etats Unies ( qui en avaient marre de Mobutu qui leur tenait tête) et la Grande-Bretagne, va finalement décider de mener une guerre ouverte contre le Congo. Selon le Documentaire " L'Afrique en morceaux", outre des raisons économiques, démographiques dictées par certaines puissances Occidentales, il s'agissait aussi d'obliger les refigiés Hutu à retourner au pays.
Un mouvement rebelle est monté de toute pièce par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi, avec à la tête un Congolais Laurent-Désiré Kabila. C'est la fameuse AFDL ( Alliance des Forces Démocratiques pour la libérations du Congo). Parmi les fondateurs de ce mouvement rebelle, on trouve des congolais comme Kabila LD, Kisase Ngandu, Masasu Nindaga... et d'autres beaucoup plus proche du Rwanda comme Bugera, Ruberwa, Nyarugabo... Devant cette force rebelle très organisée, l'armée de Mobutu est en débandade. Les villes de Bukavu, Uvira, Goma... bref, tout le couloir Est du Congo tombe bientôt entre les mains des rebelles, qui font, on dirait, une promenade de conquête devant une armée zaïroise livrée à elle-meme et en débandade. Des mercenaires Américains, Ethiopiens, Sud-Africain, Somaliens.... sont nombreux. Dans le Kivu, le nouveau mouvement rebelle est accueilli avec des sentiments mitigés : d'un côté c'estune très bonne idée de se débarasser du dictateur Mobutu, de l'autre, cette armée étrangère, composée essentiellement des Tutsi du Rwanda et des Ougandais suscite une certaine hostilité. Ces rebelles Tutsi, qui parlent le Knyarwanda, la langue du Rwanda, se caractèrsent par leur profond mépris des populations locales Congolaises, des massacres, leur facilité à tuer sans pitié, les exécutions capitales en public. On comprend tout de suite que c'est une invasion étrangère! En tout cas, en mai 1997, la capitale Kinshasa tombe entre les mains de ce mouvement rebelle. A la tête de cette armée, se trouve un certain James Kabarebe, l'actuel chef d'Etat major du Rwanda. Il est d'ailleurs resté chef d'Etat major de l'armée congolaise après la chute de Mobutu jusqu'en 1998.
Pendant toute cette conquête du Congo, des refugiés Hutus Rwandais sont massacrés par centaines des milliers dans les forêts du Congo. Les organisations humanitaires crient, mais personne ne semble entendre ce cri. Plusieurs accusations, preuves accablants, comme des fosses communes en témoignent, mais on en parle rarement. Les ressources du sol et du sous-sol congolais sont exploitées par ces armées étrangères: or, bois, animaux, coltan, diamant... On parle alors des pillages du Congo par des pays étrangers.
Les Congolais qui se montraient nationalistes parmi les fondateurs de l'AFDL sont assassinés ou exécutés, soit par l'armée Rwandaise, soit par Kabila LD assoiffé de gouverner seul. Ce dernier ne tarde pas à montrer sa vraie identité. Bientôt, il montre qu'il n'est pas le jouet des Rwandais. Il ne tarde pas à demander aux armées étrangères, particulièrement aux Rwandais, Burundais et Ougandais de partir.
C'est le début de la deuxème guerre de " libération" en 1998. Deux jours après les cérémonies d'aurevoir des armées étrangères, une autre rébellion est lancée à l'Est du Congo par les mêmes armées qui avaient porté au pouvoir Kabila, qu' ils accusent de népotisme, de dictature, d'organiser des massacres ou de planifier un génocide contres les minorités Tutsi du Congo.... C'est la naissance du RCD de Ruberwa, Nyarugabo et de nombreux Banyamulenge et du MLC de Jean-Pierre Bemba soutenus par le Rwanda et l'Ouganda et le Burundi.
Ces deux guerres du Congo ont fait plus de 4.000.000 des victimes parmi les populations congolaise, tout particulièrement à l'est du pays. On en parle rarement. Des négociations ont été faites entre le différents mouvements rebelles et le gouvernement de Kinshasa avec à sa tête Joseph Kabila, fils de Laurent-Désiré Kabila, assassiné dans des situations très obscures non encore élucidées en janvier 2001... même si certains fils du Congo ont été pris pour des boucs émissaires et en ont payé de leurs vies. Certains d'entre-eux sont encore dans la prison centrlae de Kinshasa ( Makala), condamnées à des peines capitales par une Cour d'Ordre Militaire.
Bref, des différents accords ( Arusha, Sun City, Prétoria), on est arrivé aux premières életcions législatives et présidentielles dont le vainqueur a été Joseph Kabila.
Pourtant, à l'est du pays, le calvaire continue. Le Rwanda a "fabriqué" un autre mouvement rebelle avec à la tête Laurent Nkunda, un pasteur évangélique, qui penseprotéger son ethnies des Tutsi sontre les milices Hutus. C'est la " la troisième guerre" du Congo. Nkundabatware (ou Nkuda) voudrait la création d'un Etat autonome, la République des Volcans, constitué par le Kivu, la partie nord du Katanga et la partie sud de la province Orientale. Ce pays permettrait au Rwanda de palier à ses problèmes démographique et économique, un schèmas que certaines puissances Occidentales auraient déjà adopté. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre Laurent Nkuda à cause des massacres commis par lui à Kisangani, à Bukavu et à Goma et dans d'autres territoires de Kivu.
Dans le nord comme au sud Kivu, des groupes et milices sont toujours actifs dans les forêts et montagnes et villages. Ils tuent, volent, violent sans pitié. L'armée loyaliste commet elle aussi des exactions comme les milices rebelles. La Monuc ( Missions de l'ONU au Congo) est impuissante devant tous ces mouvements et milices rebelles. Certains rapports des organisations locales et inernationales ont parfois accusé la Monuc de complicité avec les groupes rebelles, de traffic d'armes et des matières précieuses....
Ce calvaire continue et est loin de prendre fin! Et c'est la raison pour laquelle je pense que nous devons en parler pour que tous ces masacres des populations innocentes, ces pillages, vols et viols sur les femmes et les enfants cessent... et que soient jugés et punis tous les responsables nationaux et étrangers.

Description géographique du Kivu

Le Kivu est une région, une ancienne province du Zaire, ayant pour pcapitale la ville de Bukavu, jusqu'en 1988 quand il fut divisé en deux provinces, à savoir le Sud-Kivu et le Nord-Kivu.

-Le Sud-Kivu, qui a gardé comme capitale la ville de Bukavu, construite au bord du lac Kivu, est limitrophe de la province du Nord-Kivu au nord, celle de Maniema à l'ouest, le Katanga au sud et à l'est par le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.

La ville de Bukavu est composée par quatre communes urbaines: Bagira, Ibanda, Kadutu et Kasha. Outre la ville de Bukavu, le Sud Kivu comprend huit territoires à savoir: Kabare, Idjwi, Walungu, Fizi, Kalehe, Mwenga, Shabunda, Uvira.

La superficie du Sud-Kivu est de 65.070km² et sa population est estimée à 2 837 779 hab. Cette population parle essentiellement le Swahili. Cependant, dans les territoires, les populations parlent d'autres langues ou dialectes telles que le Mashi, le Kihavu, le Kivira, le Kibembe, le Kirega.

Outre les hauts plateaux et les montagnes specifiques à l'Est de la RDC, le Sud Kivu héberge le parc national de Kahuzi-Byega ( du nom de deux volcans éteints Kahuzi et Byega) abritant des espèces animales rares( des éléphants et des milliers de primates, dont trois sous-espèces de gorilles, comprenant le fameux gorille des montagnes, chimpanzé, singe blanc et noir, antiloppe, buffle, hylochère, colobe rouge...). Les lacs Kivu et Tanganyika contribuent aussi à la beauté naturelle du Sud-Kivu.

- Le Nord-Kivu a pour capitale la ville de Goma, qualifiée jadis comme étant la "capitale touristique" du Congo.
La province du Nord-Kivu est limitrophe des provinces du Sud-Kivu au sud, de la Province Orientale ( ancien Haut-Zaïre) au nord-ouest, le Maniema à l'ouest et à l'Est par le Rwanda et l'Ouganda.
Le Nord-Kivu bénéficie de la présence de la présence des certaines villes telle que Beni, Butembo. Ses territoires sont Beni, Lubero, Masisi, Nyiragongo, Wilikale, Rutshuru
La superficie du Nord-Kivu est de 59 483 km² avec une démographie de 3 564 434hab.
Les langues parlées dans la province du Nord-Kivu sont principalement le Swahili, le Kindande,Kihunde et le Kinyarwanda.
La ville de Goma est construire sur le lac Kivu, entourée par certains volcans ( Karisimbi, Nyamulagira ) et Nyiragongo qui est en activité. Le parc naturel de Virunga ( du noms d'une chaîne des volcans), avec ses espèces rares ( gorilles des montagnes,chimpanzé, girafe, hippopotame, élephant, pélican, Okapi...) est l'un des centres d'attraction touristique du Nord Kivu.

Mon objectif en créant ce blog

Il se fait que je me trouve dans un pays, à des milliers des kilomètres de Bukavu, cette ville du Sud-Kivu où je suis né il y a une trentaine d'années et à laquelle je suis fortement attaché. Dans ce grand Toulouse où je vis, quand je parle de Bukavu, du Kivu ( les deux provinces du nord et du sud qui faisaient jadis une seule province), on pense à cette région meurtrie par des années de guerre, mais une région qu'on confond facilement au Rwanda. Disons que la situation géoraphique et le contexte historique font que le destin du Kivu, ces vingt dernières années, est fortement lié à celui du Rwanda voisin. On peut en dire autant du Burundi. Pourtant, le Kivu, ce n'est pas le Rwanda, moins encore le Burundi. Que cette proximité géographique et historique, qui est une grande richesse, ne nous trompe pas, en créant en nous des confusions entre des pays qui sont pourtant très différents!

Le but de ce blog est de faire connaitre un peu plus le Kivu... même si, je dois l'avouer, je parlerai facilement du Sud-Kivu que je connais mieux et où je vais de temps en temps pour mes vacances en famille. Mon dernier séjour date de cet été, le mois d'août. J'ai revu cette belle région, celle que jadis l'on appelait la "Suisse du Zaïre" par sa beauté, la fraicheur de son climat ( une moyenne annuelle de 20°), ses populations, ses lacs et montagnes.... Mais une région qui a été detruite, et qui malheureusement, vit chaque jour des cauchemars qu'on a du mal à décrire et à imaginer ici en Occident.
Vous pourrez découvrir, je l'espère en tout cas, grâce à ce blog, le Kivu dans ce qu'il vit au quotidien, ses joies, ses espoirs, ses sourires, sa foi, ses écoles, et ses peines, ses difficultés....