lundi 27 octobre 2008

Le nouveau gouvernement est une machine très lourde!

Voici la composition du nouveau gouvernement rendue publique à Kinshasa:
Premier ministre, chef du gouvernement: Adolphe Muzito
Vice-Premier ministre chargé des besoins sociaux de base: François Joseph Mobutu Nzanga Vice-Premier ministre chargé de la reconstruction: Emile Bongeli Vice-Premier ministre chargé de la sécurité et de la défense: Mutombo Bakafwa Nsenda
1-Ministre de l'Intérieur: Célestin Mbuyu
2-Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants: Charles Mwando Nsimba
3-Ministre des Affaires étrangères: Alexis Thambwe Mwamba
4-Ministre de la Décentralisation et de l'aménagement du territoire: Antipas Mbusa Nyamwisi 5-Ministre de la Coopération internationale et régionale: Raymond Tshibanda Ntngamulongo
6-Ministre de la Justice: Luzolo Bambi Lesa
7-Ministre des Relations avec le parlement: Adolphe Lumanu
8-Ministre des Infrastructures, des travaux publics et de la reconstruction: Pierre Lumbi Okongo
9-Ministre des Finances: Athanase Matenda Kyelu
10-Ministre du Plan: Olivier Kamitatu Etsu
11-Ministre du Budget: Michel Lokola Elamba
12-Ministre de l'Environnement, de la conservation de la nature et du tourisme: José Endundo Bononge
13-Ministre de l'Economie nationale et du commerce: André Philippe Futa
14-Ministre du Portefeuille: Jeanine Mabunda Lioko
15-Ministre de l'Agriculture: Norbert Basengezi
16-Ministre des Transports et des voies de communications: Mathieu Pita
17-Ministre des Mines: Martin Kabwelulu
18-Ministre de l'Energie: Laurent Muzangisa
19-Ministre des Hydrocarbures: René Isekemanga Nkeka
20-Ministre des Postes, téléphones et télécommunications: Louise Munga
21-Ministre de l'Industrie: Simon Mboso Kiamputu
22-Ministre de la Communication et médias: Lambert Mende Omalanga
23-Ministre de la Santé publique: Auguste Mopipi Mukulumanya
24-Ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel: Macaire Mwangu Famba 25-Ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire: Léonard Mashako Mamba
26-Ministre des Affaires foncières: Kisimba Ngoy Maje
27-Ministre de l'Urbanisme et de l'habitat: Michel Lokola Elembaµ
28-Ministre de l'Emploi, du travail et de la prévoyance sociale: Ferdinand Kambere
29-Ministre de la Fonction publique: Michel Botoro
30-Ministre de la Culture et des arts: Esdras Kambale
31-Ministre du Développement rural: Taty Azili
32-Ministre de la Jeunesse et des sports: Patrick Sulubika
33-Ministre des Petites et moyennes entreprises: Claude Batibuhe Nyamugabo
34-Ministre des Recherches scientifiques: Joseph Bitibiyo Afata
35-Ministre des Droits humains: Upio Karura
36-Ministre du Genre, de la famille et de l'Enfant: Marie-Ange Lukiana Mufwankol
37-Ministre des Affaires sociales, des actions humanitaires et de la solidarité nationale: Barthélémy Botswali Lengemo
Vice-ministres
1-Vice-ministre de l'Intérieur: Zéphirin Ngongo
2-Vice-ministre de la Défense et des anciens combattants: Oscar Masamba
3-Vice-ministre des Affaires étrangères: Ignace Gata Mavita
4-Vice-ministre des Congolais de l'étranger: Colette Tshomba Tundu
5-Vice-ministre de la Justice: Musonda Kalusambo
6-Vice-ministre des Travaux publics: Gervais Ntirumieniera Kimonyo
7-Vice-ministre des Finances: Alain Lubamba Ngimbi
8-Vice-ministre du Budget: Alain Lubamba wa Lubamba
9-Vice-ministre des Mines: Victor Kasongo Shomary
10-Vice-ministre des Hydrocarbures: Gustave Beya Tsiku
11-Vice-ministre de l'Enseignement professionnel: Arthur Sedeya
12-Vice-ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire: Bokele Djema
13-Vice-ministre du Développement rural: Willy Mubobo Nzamba

samedi 25 octobre 2008

L'ONU pille le Congo

Des pointes d'ivoire découvertes au siège de la MONUC
(L'international Magazine 04/10/2008)
Profitant du fait qu'une partie de la RD Congo (le région du Kivu) est plongée dans la guerre civile, des "fonctionnaires onusiens de la paix " en profitent pour continuer de piller les richesses naturelles de ce pays pauvre d'Afrique centrale. Alors que l'ONU n'a toujours pas tirée toutes les conséquences des scandales passés de sa Mission de paix au Congo, celle ci vient encore de révéler une autre de ses multiples facettes.
Profitant du fait qu'une partie du pays (le région du Kivu) est plongée dans la guerre civile, certains fonctionnaires de cette mission de paix en profitent pour continuer de piller les richesses naturelles de ce pays pauvre d'Afrique centrale. Selon une source de l'Agence de presse PANA, huit pointes d'ivoire, dont six d'éléphants et deux de rhinocéros ainsi que des grumes de bois rouge, ont été découvertes au siège de la Mission des Nations unies au Congo à Dungu, dans le district du Haut-Uélé (Province Orientale), mis à sac la semaine dernière par la population en colère. La RDC serait livrée a un pillage d'ampleur international ?
Une marche de colère avait été organisée à Dungu, la semaine dernière, pour protester contre les pillages, enlèvements et atrocités dont sont victimes les populations de ce district de la part des rebelles de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de l'Ouganda. Au cours de cette marche, le siège local de la MONUC, soupçonnée de complicité avec le chef rebelle ougandais, Joseph Kony, a été saccagé, a indiqué la même source. Pour mieux exploiter à sa guise les richesses naturelles de la RDC et assurer leur évacuation vers d'autres pays, la mission onusienne a strictement interdit l'accès de l'aéroport de Dungu à la population et à l'autorité locale, précise la source de la PANA.

samedi 11 octobre 2008

Kivu, une équation mortelle que nul ne veut priver!


Kivu : une équation mortelle que nul ne veut briser
Colette Braeckman Le Soir, vendredi 10 octobre 2008


Un million deux cent mille réfugiés, plus qu’au Darfour et dans de pires conditions. Deux Etats en voie de reconstruction, le Rwanda et le Congo, sur le point de partir en guerre. Des milliards de dollars, consacrés au maintien de la paix, à la pacification, aux élections démocratiques, dépensés en vain. Tout cela à cause d’une équation mortelle qui s’est nouée au Kivu au lendemain du génocide rwandais et que la communauté internationale a contribué à poser, comme une bombe à retardement. Après que le régime Mobutu, sous la pression internationale, a accepté d’héberger les auteurs du génocide et leurs suivants, le Rwanda se sentit en droit d’attaquer le Kivu et d’y poursuivre ses adversaires acharnés.


Aujourd’hui, quelques milliers de combattants hutus sont toujours là, ils terrorisent les populations congolaises, exploitent les ressources, les exportent via le Rwanda et servent de justification à Laurent Nkunda, un chef tutsi qui… terrorise les populations congolaises, exploite les ressources, les exporte vers le Rwanda et crée une zone tampon sur la frontière…


Pour tenter de briser ce cercle vicieux, les résolutions de l’ONU n’ont pas manqué, ni les Casques bleus aujourd’hui redéployés dans l’Est, ni les facilitateurs européens et américains, ni les humanitaires, et MM. Solana, De Gucht ou Ban Ki Moon ont fait connaître leur préoccupation. La seule chose qui manque, c’est la volonté de prendre le problème à bras de corps, de le résoudre une fois pour toutes : traquer les Hutus génocidaires et les envoyer chez eux ou ailleurs, neutraliser Nkunda, verrouiller la frontière, bloquer le commerce des minerais.


Qu’ils soient Indiens ou Pakistanais, les Casques bleus ne veulent prendre aucun risque : s’agit-il vraiment des seules troupes disponibles ? Pourquoi l’Europe, qui a financé les élections, n’achève-t-elle pas le travail de pacification en envoyant une force musclée et mandatée, comme naguère l’Opération Artemis dans l’Ituri ? Le peuple du Kivu, chassé de ses terres, est à nouveau en danger de mort (et fait quelquefois penser aux Palestiniens) : serait-il sacrifié, par qui et pourquoi ? Qui ne dit mot consent, qui ne fait rien est complice. Un jour, la communauté internationale devra s’expliquer.